LE RUGBY EN GUYANE

le "Ché" rugbyman ?

Le "Che", amoureux du Rugby

Hé oui ! le Che était un authentique passionné de rugby avant de se lancer à l'assaut d'un plus gros ballon, politique celui-là. Il y joua pendant 10 ans et participa même à la création de "Tackle", un magazine dédié à ce sport. C'est vrai que les ascendances Basque et Irlandaise de ses parents ne pouvaient qu'être propice à cet heureux concours de circonstance, diront certains.
Dans les années quarante, le rugby argentin est encore le fait d'une certaine bourgeoise de la capitale. Cela tombe bien puisque la famille d'Ernesto est issu de cette même bourgeoisie (aristocratie désargentée, prèférent dire d'autres historiens ou bourgeoisie de gauche).
En fait, c'est sa maladie qui va poussait le Che dans les bras du rugby. Etant victime asthme, ces docteurs lui recommandent le rugby. A cette époque, il habitait à Cordoba car ses parent avaient fui l'air polué de la Capitale pour préserver leur enfant.
C'est son ami Alberto Granado (voir extrait de interview plus bas) qui le pousse à s'inscrire au Club Estudiante de Cordoba. Il jouait demi de mêlée et trois-quart et compensait sa petite taille par une technique de plaquage trés nerveuse. Si bien qu'il s'est vite fait une réputation de plaqueur féroce et brutal mais courageux. Il gagne alors le surnom de " fuser ", (une contraction de furibundo (" furibond ") et du nom de famille de sa mère, " Serna ").
Guevara doit revenir à Buenos Aires pour suivre ses études de médecine et s'inscrit au SIC (San Isidro Club). Mais son père essaye de lui interdire de continuer à pratiquer sa passion à cause de son asthme grandissant. Qu'à cela ne tienne, Ernesto se procure une fausse licence et rejoint le l'Atalaya Polo Club. C'est l'époque de sa phrase célèbre : "J'aime le rugby et, devrais-je en crever, je continuerai à y jouer".
De plus en plus pris par ses études de médecine, il décide de réorienter sa passion vers la publication en créant, avec 9 amis, un magazine de rugby : "Tackle" (Plaquage, en français). Il n'y aura que trois numéros car la revue hebdomadaire ne trouve pas de fonds.
Cette même année Ernesto se lie de nouveau avec son vieil ami Alberto Granado et décide de prendre une année sabbatique. De cette façon, ils peuvent concrétiser le voyage dont ils parlent depuis longtemps : traverser l'Amérique du Sud sur une vieille moto Norton 500. Ainsi prend fin sa carrière de rugbymen pour celle d'aventurier révolutionnaire.



09/03/2008
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